Lorsqu’un prestataire ne fait pas correctement son boulot, il y a forcément des désagréments mais il y a aussi, comme ce fut le cas aujourd’hui, des bons côtés. Je ne vais pas m’étendre sur les raisons qui m’ont amenées au restaurant de Stallmästaregården ce midi mais plutôt sur mes impressions qui vous seront certainement plus utiles.
L’Eco-temple de Hagaparken, salle à manger extérieure de Gustav III de 1790
Stallmästaregården (complexe hôtel – restaurant qui peut également accueillir des séminaires et des conférences) est situé au sud du parc Hagaparken (Hagaparken à l’extrémité nord de Sveavägen, derrière la tour Wenner-Gren).
Le menu de ce midi, affiché à 345 sek par personne se composait d’une entrée et d’un plat chaud – les boissons n’étant pas incluses (il faut donc compter environ 500 sek par personne). L’entrée se résumait à 3 asperges et une demi-tranche de saumon fumé, le tout accompagné d’un assaisonnement quelconque : autant dire rien de vraiment sensationnel. Le plat chaud a légèrement comblé le vide laissé par l’entrée puisque la viande était vraiment bonne (fondante). En revanche, l’accompagnement a définitivement conduit ce déjeuner (supposé « sortant de l’ordinaire » – un déjeuner à plus de 50€ je vous le rappelle) à la même hauteur qu’un repas pris dans une brasserie : deux tranches de tomate et des pommes de terre sautées.
Je ne parlerai pas de la salle extrêmement bruyante où il n’est pas possible d’entendre ce que dit son voisin de table et d’une cuisine ouverte sur la salle (sorte de cuisine à l’américaine) qui ajoute sa propre dose de décibels…
Sur le site de Stallmästaregården, on peut lire :
Stallmästaregården Inn has been in existence since the 17th century and is one of Stockholm’s as well as Sweden’s most well known restaurants. Many famous Swedish chefs began their careers here.
Je comprends pourquoi on n’en entend pas beaucoup parler (en dehors de la Suède) des chefs suédois… Bref, je suis bien content d’avoir pu tester ce restaurant, et encore plus content de ne pas l’avoir testé à mes propres frais. Un endroit où je ne retournai pas… de ma propre initiative.
Pourtant le menu a l’air appétissant … Comme quoi les apparences peuvent tromper.